why'd you only call me when you're high. (charlie)

— lights of home les siens, la base de tout. Charlie n'a pas toujours été reconnaissant de ce qu'il a eu, voyant dans les fondations dont il a bénéficié quelque chose de normal, acquis même. Car les années, et notamment la profession qu'il a embrassé l'ont amené à se confronter à des histoires familiales aux antipodes de la sienne, il perçoit un peu mieux la valeur de ce dont il a bénéficié : une structure familiale stable, et surtout solide. Dernier des quatre enfants de la famille Arscott, ils n'étaient ni riches, ni pauvres, ni dotés de quoi que ce soit qui les sorte un peu de l'ordinaire. Ils ont néanmoins bénéficié, tout au long de leur vie, de la présence bienveillante et sévère de leurs parents : Charlie a cru étouffer par fois, lorsqu'il ne se complaisait pas dans son rôle attribué de mama's boy. Pourtant la pomme n'est pas vraiment tombée loin de l'arbre, puisque lui-même a suivi les pas de son père et de son frère en devenant pompier - source à la fois de fierté et de désarroi de la-dite mère, qui aurait souhaité quelque chose de plus 'confortable' pour son petit dernier qu'elle aurait préféré dans le corps médical, comme elle aime à lui rappeler de manière assez régulière lors de déjeuners dominicaux qu'il ne manque jamais. little fires everywhere D'ambition, Charlie n'en a pas vraiment : sa vie lui convient. Son job, et le confort que celui-ci lui permet d'avoir lui vont bien. Elève moyen, pas vraiment porté sur les études, il s'est souvent contenté du minimum : il avait déjà en tête ce que serait la suite, engagement parmi les pompiers de Billings qu'il a signé dès qu'il a pu. Il devrait, sans doute, envisager un peu plus, se projeter sur des responsabilités plus importantes, mais Charlie aime assez ce qu'il fait : aucune journée ne se ressemble et le travail est gratifiant tant sur le plan moral que monétaire, et en bossant sur un système de gardes en caserne il est à peu près assuré de ne jamais passer trop de temps tout seul, hantise pour le gosse de famille nombreuse qu'il est. Le cliché du type s'enfonçant dans des bâtiments au proie des flammes n'est pas si souvent que ça vérifié pourtant, le secours aux personnes représentant la majorité des interventions sur lesquels ils sont appelés : cela lui convient bien à lui, être de relations sociales. A défaut de nourrir de grands projets, il trouve un sens dans ce qu'il fait, et tant pis s'il n'embrasse jamais le poste de chef de caserne comme son père. dream the night Le sérieux dont il fait preuve lorsqu'il porte l'uniforme contraste avec la désinvolture affichée dès qu'il se trouve libéré de ses obligations. Charlie semble cocher les cases du jeune trentenaire repoussant le plus longtemps possible les responsabilités : profiter est chez lui une forme de mantra. Fidèle en amitié, toujours présent que ce soit pour se mettre une cuite ou prêter un bout de canapé, moins doué se trouve-t-il pour les affaires de coeur, la faute au moins en partie imputable à son manque de maturité. Incapable de rester avec la même fille plus de quelques mois, ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, lorsque ce n'était pas lui qui a tout fait capoter en raison alors d'un refus de s'engager, trop attaché encore à certains aspects de sa vie de célibataire. Pas vraiment le genre de gars qui évoque la stabilité. mia Il y a eu cette fille qu'il a fréquenté quelques temps, Jude. Belle et secrète, gentille mais perturbée selon lui. Du moins, Jude lui avait donné l'impression d'avoir pas mal de problèmes dans sa vie, alors Charlie ne s'était pas posé plus de questions lorsqu'elle avait cessé de donner des nouvelles. L'histoire, qui n'en était pas vraiment une puisqu'ils n'avaient jamais été un couple officiel - comprendre, il ne l'avait pas présentée à sa famille celle-là, remontait à l'année précédente, jusqu'à ce qu'elle vienne le trouver à la caserne un soir de mai, lui collant un bébé dans les bras en lui assurant qu'elle est la sienne. Des détails, Jude ne lui en a pas vraiment donné avant de se volatiliser, si ce n'est un prénom, Mia, ainsi qu'un âge approximatif de deux mois, qui se trouve à sa charge désormais.

— mood mama's boy ; more than a party ; coffee lover ; running trois fois par semaine ; casual guitar-player ; meatball sub ; classics (audiobooks only) ; favorite uncle ; eight hours sleep still tired ; fishing with dad&bro.